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Les affaires, 50 ans de plaintes et de poursuites...

Généralement, on considère que l’aventure Hara-kiri & Charlie Hebdo (époque 1) ne pourrait plus être tentée aujourd’hui.

Essayons de mieux comprendre en analysant les différents aspects de cette aventure.

 

Le genre irrévérencieux

 

Le duo Cavanna / Bernier est donc bien à l’initiative, les moteurs, les instigateurs de ce ton et surtout de ce genre si particulier ; chacun avouant volontiers que sans l’autre, rien ne se serait fait.

Cette ‘fantaisie’ poussée à son paroxysme, sans aucune barrière, sans aucun interdit, cette liberté totale offerte sur un plateau à l’équipe d’Hara-kiri s’est peu à peu révélée pour donner ce cocktail complètement outrancier dans ces années post 68.

Même au sein de l’équipe, cette attitude « provocatrice » cette grossièreté, cette vulgarité assumée et revendiquée, cette ambiance parfois qualifiée « de soudard » ont créé des malaises et de profonds désaccords poussant certains à quitter l’équipe.

Cette aventure est donc d’abord une histoire d’hommes, incroyablement troublés par leurs contemporains, extrêmement marqués déjà par leurs expériences, ne se reconnaissant pas dans les modes, les idées, la pensée véhiculée à l’époque dans les médias et la presse et qui ne cesseront d’éclairer et de sensibiliser les consciences en tentant les expériences visuelles et créatives les plus audacieuses et les moins admises.

 

Désacralisation de l’influence de la publicité / Démoralisation / Provoquer, braver l’interdit, lutter contre les tabous

 

A partir de 1960, on va s’adresser au lecteur comme jamais on ne l’a fait auparavant.

Les dessins, les textes, les rubriques vont se révélés au fil des ans avec de plus en plus de provocation.

Une rapide évolution, un recrutement prometteur, une ambiance fraternelle et débridée font faire monter en puissance et faire prendre cette délicate entreprise qui était au départ Hara-kiri.

Les nombreux tabous de cette époque offrirons il est vrai, le terreau et un terrain inépuisable à l’expression de cette terrible équipe.

 

L’égalité de traitement envers les groupes d’individus : les cibles

 

Cette liberté totale de ton, les thèmes abordés, les expressions « brut de décoffrage », l’égalité de traitement pour les différentes catégories (les vieux, les nègres, la mort, les politiques, les juifs, le sport, les handicapés, le pouvoir, les chasseurs, les militaires, les curés, les fachos, la maladie etc.) part d’une volonté d’éclairer les esprits même si parfois certains aspects révélaient une réelle incompréhension pour ne pas dire un certain rejet chez certains lecteurs.

Aujourd’hui, Il semble plutôt s’agir alors d’une autocensure plutôt que d’une volonté clairement identifié d’empêcher ce type de discours (comme par exemple l’affaire Siné (₁) si bien que plus personne ne s’autorise se qui pourrait s’apparenté à l’insulte, à la diffamation avec toutes les conséquences juridiques qui, faut-il le rappeler existait déjà à l’heure d’Hara-kiri.

 

Les intervenants

 

Là ou se situe aussi le génie de cette aventure c’est bien la capacité de Cavanna à découvrir les talents, de leur avoir donné leur chance et d’avoir senti qu’ils pourraient se surpasser ; l’histoire nous a montrée combien il fût visionnaire sur ce coup là !

On doit aussi reconnaître un certain courage et/ou une grande dose de provocation pour pousser les titulaires de l’équipe mais aussi tous les anonymes qui ont donné un peu de leur corps et parfois un peu de leur âme pour participer à cette aventure.

Ce qui poussera même un dessinateur comme Vuillemin à exposer son sexe en couverture d’un numéro d’Hara-kiri (₂)

D’ailleurs montrer sa bite semble être une marque d’appartenance à la caste des Choronniens !

 

Empêcher ce type de discours ‘immoral’ ?

 

D’après Georges Bernier, à propos de l’interdiction « ça n’est peut-être pas une manœuvre pour faire crever…mais il y a des gens chez les flics qui lisent plutôt des journaux comme Charlie Hebdo avec une intention de nuire. Ca c’est sûr. Et une intention de vengeance. Ca les faits chier… » (₃)

Mais même en 2011, Il demeure que l’accumulation de plainte reste une menace pour la survie d’un journal comme Charlie Hebdo.

 

L’interdiction administrative et la voie judiciaire :

 

Hara-kiri et Charlie Hebdo avaient une vingtaine de procès par an (₄)

L’interdiction aux mineurs et à l’affichage, loi dite du 16 juillet 1949, par arrêté du ministre de l’intérieur sera utilisée 3 fois contre l’hebdo et le mensuel Hara-kiri (juillet 1961- mai 1966 – novembre 1970 pour « bal tragique à Colombey ») mais jamais contre Charlie Hebdo.

 

* Les marques

Dès qu’une marque était (est) mise en cause, il y avait (a) risque de procès.

 

Ex :

→ Procès Elisabeth Harden (montage photo), gagné par Hara-Kiri

→ Procès Air France (montage photo), perdu

 

* Les propos, dessins, mises en situation jugées ‘injurieux’ –

         

→ Injures à l’armée – Cabu les a collectionnés, en 10 ans, une cinquantaine de procès perdu

→ Injures à la police – rubrique « les faits », tarif 10.000F (Plus tard, un bandeau sera apposé sur les visages pour éviter ce genre de déconvenues !)

→ Droit à l’image d’un quidam reconnu, entre 5.000 et 10.000F

→ Droit à l’image d’un personnage public

 

Conséquences: les photographes d'Hara-Kiri (Lambau...contraction de Lambours & Baumann) sont envoyés en dehors des frontières (suisse, Blgique) pour pouvoir "capter" les visages et ainsi éviter les poursuites.

 

Ex :

       - Légende « c’est dur d’être le sosie d’un homme important… », procès.

       - Les croque-morts portant pompidou, procès perdu par Hara-Kiri, 4000F à chacun des plaignants.

       - Le mime Marceau, procès perdu 50000F, appel du jugement

       - Saisie du numéro « joyeux noël aux dindes » jeune fille mineure en couv.

       - BD (Hitler=ZZ) de Vuillemin/Gourio, retirée de la vente le 1er mars 1988 (arrêté du ministre de l’intérieur) suite à

         une plainte de plusieurs associations (LICRA, CRIF, d’anciens déportés) poursuivis pour ‘injures raciales’ & ‘complicité

         d’injures raciales’,  gagné en 1ère instance, perdu en appel (26/04/90) et en cassation (2/10/90) condamné chacun à 2000F

         + frais de justice.

 

* L’outrage aux bonnes moeurs

 

          Un dessin ‘jugé’ outrancier à pu faire l’objet d’une interdiction.

 

Ex : dessins de Willem et de Bazooka, de 2000 à 3000F

 

 * les mises en cause de personnes ou d’associations dans des articles.

 

          La diffamation  

Ex :

        - Articles de Paule (CH N°332) « le billet d’une emmerdeuse », Charlie condamné à 50000F.

        - Articles (lettres) d’Emile Piton sur l’association « Terre Des Hommes » (CH N°429 & 432)

 

Les réactions :

Les procédures engagées contre la direction, les dessinateurs et les rédacteurs de Hara-kiri et Charlie Hebdo sont largement commentées dans les deux journaux (HK mensuel et Charlie)

Des articles de soutien au confrère Libération sont publiés en réaction aux procédures judiciaires qu’il supporte.

Un manifeste titré « à bas la censure hypocrite ! » rédigé par huit éditeurs est publié dans Charlie Hebdo (N°427) du 18 janvier 1979.

 

La dynamique,

 

Cavanna reconnaissait encore récemment (₅) qu’aujourd’hui il serait beaucoup plus facile de tenter ce genre d’aventure, que la censure, les mœurs, la liberté d’expression n’ont plus rien à voir avec les mentalités des années 60.

Il semble alors que l’audace dont s’est prévalue l’équipe d’hara-kiri, largement initiée, poussée, motivée, encouragée par le duo Bernier / Cavanna soit plutôt les vrais raisons de cette verve inégalable et inégalée. 

 

QUELQUES REPERES & AFFAIRES

 

 

Juillet 1961                 - interdiction d’affichage (arrêté ministériel du 18 juillet) N°10 juillet 1961

 

Décembre 1964         - affaire « Renoma » HK N°46 & 47

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mai 1965                     - jugement affaire Elisabeth Harden (HK N°51)

 

23 Mai 1966                - interdiction d’affichage (interruption de 6 mois)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Février 1969               - affaire « Air France » juin 1970 HK condamné à 2000 F dommages et intérêts (N°89)

 

Mai 1969                     - plainte du ministre de l’intérieur R. Marcellin (HK Hebdo N°16, photo dernière de couv.

 

Novembre 1970         - décret au J.O. interdisant l’Hebdo Hara-Kiri

 

Septembre 1972        - plainte contre X pour offense au Président de la République ‘les aventures de madame Pompidou’

 

Novembre 1972         - Cabu, Cavanna, Bernier, DDT inculpés d’outrages, injures, diffamations envers la police (N° du 22 fév 1971                                       les aventures de madame Pompidou)

 

11 décembre 1972     - 750 francs d’amende pour la plainte d’outrages envers la police (XVII éme chambre)

 

Juin 1973                    - Charlie hebdo condamné (XVIIème chambre correctionnelle) amendes de 500 à 2000F (les aventures de

                                    madame Pompidou)

 

Août 1973                  - Hara-Kiri poursuivi pour apologie de crime de meurtre (N°143)

 

Novembre 1973         - Jacques Médecin contre Cabu

 

Juin 1974                          - Dans Hara-Kiri à la rubrique 'Des Faits' 6 croquemorts pris en photo demandent 2 millions 100 d'amende (Charlie 255)

 

Juin 1974                    - le livre de Willem « Jack l’éventreur en vacances » est interdit par arrêté au J.O. du 3 juillet, modifié le 17

                                    et ré-autorisé.

 

Mars 1975                  - Interdiction du mensuel Hara-Kiri en Suisse et en Belgique (Charlie-Hebdo N°226)

Mars 1975                  - Hara-Kiri N°162 interdit en Suisse (Charlie-Hebdo N°227)

 

1975                           - Le N°242 de Charlie-Hebdo est interdit en Belgique (Charlie N°243)

1975                           - Saisie des numéros 242 de Charlie-Hebdo à Lausanne - communiqué de presse de la librairie 'La marge'

                                    (Charlie N°244)

 

Septembre 1975           - "En Suisse, on brûle Hara-Kiri" Interdiction du numéro de septembre jugé 'immoral'; décision              

                                    prise par le ministère public fédéral - Saisie et destruction de tous les exemplaires de Hara-Kiri chez

                                    les distributeurs Suisses (Charlie-Hebdo N°252-253-254-258)

 

Septembre 1975        - le numéro est boycotté par les kiosquiers en Corse (info DDT)

 

Décembre 1975         - Hara-Kiri interdit depuis 3 mois en Belgique (Charlie-Hebdo N°264)

 

Mars 1976                  - Charlie condamné à 500f pour injures contre l’armée (procès de Lille)

 

11 Nov. 1976              - les dessins de Reiser et de Cabu provoquent une plainte pour ‘injures envers l’armée’ ; Reiser et Bernier

                                    condamnés chacun à 1500f, Cabu à 800F le 22 mars 1979

 

18 Nov. 1976              - les dessins de Cabu provoquent une nouvelle plainte pour ‘injures envers l’armée’ Bernier et Cabu

                                    condamnés chacun à 1000F le 22 mars 1979.

 

25 Nov. 1976              - les dessins de Cabu provoquent une nouvelle plainte pour ‘injures envers l’armée’ Bernier et Cavanna

                                    condamnés chacun à 1000F, Cabu à 800F le 22 mars 1979.

 

Décembre 1976         - les dessins de Cabu s’ajoutent à la procédure pour ‘injures envers l’armée’

                                    Bernier et Cabu condamnés à versé chacun 800F le 22 mars 1979.

 

Décembre 1976         - l’article sur le mime Marceau provoque un procès (N°183)

 

Novembre 1977        - publication judiciaire contre G. Bernier pour propos injurieux, condamné à 3000 F (CH N°261)

 

Novembre 1977        - référé de la LICRA pour un dessin « un bicot lèche le cul à un youpin »

 

Novembre 1977        - une BD de Cabu sur la catastrophe d’un NORDALTAS provoque une plainte de l’armée.

 

7 décembre 1978       - XVIIème chambre correctionnelle, procès contre l’armée reporté au 22 février 1979 (avocat de Charlie, Me Barbillon)

 

22 février 1979           - procès contre l’armée (injures envers l’armée) ; couverture de Reiser « 68 milliards de confiture aux

                                    cochons » Cavanna pour avoir publié la lettre d’un lecteur antimilitariste ; Cabu pour le dessin

                                    « gang des égorgeurs » + « A bas toutes les armées !» + un reportage sur le camp du Larzac.

 

22 Mars 1979             - jugement et condamnation de Cabu, G. Bernier, Reiser, Cavanna à un total de 15200F pour ‘injures envers

                                    l’armée’  dans les différents Charlie-hebdo de nov. 1976. Cabu et Bernier comdamné à 2500 F chacun.

 

Novembre 1979         - la couverture de Hara-Kiri (N°218) provoque une plainte de Brigitte Bardot « Il y a 20 ans, j’avais toutes

                                    mes dents » HK condamné à 20000F

 

1980                            - le conseil d’état confirme l’interdiction de l’hebdo Hara-kiri 1à ans après.

 

Février 1980               - La couverture de Hara-Kiri (N°221) provoque une assignation en référé de l’épouse Giscard-d’Estaing ;

                                    HK blanchi après ordonnance de saisi.

 

Juin 1981                    - Charlie Hebdo contre Chantal Goya, condamné à 15000F de dommages et intérêts (N°526)

 

Juillet 1981                 - levée de l’interdiction de l’hebdo Hara-kiri (J.O. du 2 août)

 

Septembre 1981        - pages 63 et 64 du mensuel déchirés à la main par la censure Belge (10.000 pages de 10.000 numéros ;

                                    coût 7000F )  source l’hebdo HK N°8 sept 1981

 

Septembre 1984        - le N° 276 est censuré en Belgique.

 

Octobre 1991             - L’AGRIF contre la grosse  pour un dessin de Cabu (N°8 ‘Gainsbourg au paradis’) / A la 1ère chambre

                                    correctionnelle  L’AGRIF est débouté ;  L’appel de l’AGRIF le 13 octobre est rejeté et est condamné à payer 8000F

                                    pour frais de procédure.

 

Fin 1991                      - Nouvelle plainte de l’AGRIF contre La Grosse Bertha, demande 100000F, pour entre autres le dessin

                                    de Gébé, (couverture du N°36 ‘Je suce était mon nom…’)

 

Mars 1992                   - Article d’André Langaney provoque une plainte de l’association « Alliance Nationale Population et Avenir »

                                    (CH N°39) 20000F de dommages et intérêts.

 

Juillet 1992                 - dessin de Riss (CH N°2) provoque une plainte de Caroline de Monaco qui réclame 125000F de dommages

                                    et intérêts (déboutée en mars 1993)

 

Juillet 1993                 - couverture de Cabu (CH N°54) provoque une plainte de l’association de soutien à l’armée.

 

Août 1993                  - un article de Luz (CH N°49) provoque une plainte de l’AGRIF

 

Septembre 1993        - Charlie condamné à 20000F pour diffamation (plainte de l’ANPA)

 

Novembre 1993        - plainte de l’association « POSSIBILIS » et la ste « SFLR pour insultes (CH N°61) action prescrite.

 

Mars 1994                  - 6 dessins (CH N°78) provoque une plainte de l’AGRIF) Charlie condamné puis relaxé.

 

1994                            - reportage de Luz « pèlerinage Paris-Chartres » provoque une plainte de l’AGRIF, Charlie condamné

                                    puis relaxé en appel et en cassation

 

Mars 1994                  - Enquête/reportage de Luz et d’Olivier Cyran (CH N°78/89) provoque une plainte du maire de

                                    La Seyne Sur Mer, Charlie condamné à 1 franc de dommages et intérêt et à 10000 F d’amende.

 

Septembre 1994        - plainte de Charlie Hebdo contre le Figaro pour reproduction de dessins, Le Figaro condamné à versé

                                    15000F à chacun des auteurs (Gébé, Riss, Luz)

 

Février 1995               - un dessin de Riss (CH N°125) provoque une plainte de l’AGRIF, Charlie condamné gagne en appel.

 

Février 1995               - un article de Renaud provoque une plainte de Véronique Mortaigne ; Charlie condamné à 20000F de

                                    dommages et intérêts.

 

Octobre 1995             - une brève (CH N°170) provoque une plainte de Marie-Caroline Le Pen pour injures, Charlie condamné

                                    à 30000F d’amende.

 

Décembre 1995         - un reportage de Gébé (CH N°169) provoque une plainte de J.M Le Chevalier, Charlie condamné à 28000F

                                    d’amende, pourvois en cassation.

 

1995                            - un article de Gébé et Val traitant un avocat « d’endive moite » & « dindon courroucé » Charlie condamné,

                                    puis relaxé en appel et en cassation.

 

Janvier 1996               - article de P. Val (CH N°171) provoque une plainte de Jean-Marie Lejeune, Charlie condamné puis relaxé en appel.

 

Mai 1996                     - un dessin de Charb (CH N°175) provoque une plainte du ministère de la défense ; Gébé et Charb condamnés

                                    à versé chacun 10000F au ministère de la défense.

 

Juillet 1996                 - une double page (CH N°206) provoque une plainte de François Foucart. C’est ce dernier qui est condamné à 8000F .

 

Sept 1996                   - l’édito de P. Val (CH N°211) provoque une plainte de l’AGRIF.

 

                                    - un article de Gébé provoque une plainte du FN pour avoir écrit « une muflée de soudards »

 

                                    - un article de A.K. et F.V. (CH N°227) provoque une plainte de Thierry Lefèvre.

 

Avril 1997                   - la chronique de Siné (CH N°241) provoque une plainte de National Hebdo et de Serge Beketch.

 

Février 2007               - Procès des caricatures ; mosquée de Paris, UOIF, ligue islamique mondiale contre Charlie Hebdo ;

                                    CH relaxé en mars.

 

Juin 2009                    - l’AGRIF condamné à versé 1€ pour procédure abusive.

 

 

                                    ET AUSSI * Plainte de Dalida * affaire de l’accident d’autocar de Beaune, procès.

 

Ref : HARA-KIRI / L'HEBDO HARA-KIRI / LA GROSSE BERTHA / CHARLIE-HEBDO

(1) affaire Siné

(2) Vuillemin en couverture, Hara-kiri N°195, décembre 1977

(3) Charlie-Hebdo N°447

(4) rubrique « Réponse à tout : le professeur Choron » Charlie-Hebdo N°447, juin 1979 

(5) Emission radio du

 

* Interview du Pr Choron / l’écho des savanes / 1986 / thierry Crosson et Christophe Florentin (choron.atspace.com)

 

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